Faire le bon choix

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Moins concentré, balancements de jambes intensifs, mal au ventre…  Douter provoque tout un tas de réactions physiques bizarres. Et augmenter sa conso de chewing-gum n’y changera rien, la seule solution c’est de décider. Mais comment procéder? Y’a t’il une technique pour faire le bon choix?

Certains comptent les points, traces des colonnes, et pèsent chaque pénalités : « Ce job m’éloigne trop de ma famille » ou « Cette relation est trop importante pour moi ». Chaque détail compte dans la prise de décision. D’autres se fient au hasard. Lancez une pièce en l’air, et en un temps record, vous pouvez avoir la solution à votre problème pour 0,20 cents. Restent ceux qui font confiance à leur ressenti, et suivent leurs émotions. « Le cœur a ses raisons, que la raison ignore » On la connaît tous, pas vrai?Du coup je me demande…

Déjà, pourquoi mes émotions et ma raison ont du mal à communiquer?
Et pourquoi ne serait-ce pas raisonnable de suivre mon cœur ♥️ ?

Ça y est, j’ai tout bien préparé, et d’après mes recherches, il ne me reste que quelques options sur la table. L’heure est venue de choisir laquelle.

Le choix dit de raison, dépend de variables qui comptent pour moi, un peu comme des caractéristiques à cocher pour l’emporter ou non sur une autre alternative. 

Si telle possibilité obtient un meilleur score, c’est qu’il est raisonnable de la choisir, elle. 

Et être raisonnable, c’est important dans notre société. C’est bien vu. Prévoir, anticiper, calculer, être pragmatique est un atout social, qu’on se l’avoue ou non. 

Un gendre posé et réfléchi sera toujours le gendre idéal n’est-ce pas? De même pour un plan de carrière, logique et rationnel.

– « Tu ne vas tout de même pas faire ça ? Sois raisonnable… »

Être raisonnable, c’est donc apparement opter pour la solution la plus sûre.

Mais tout ça manque un peu d’humanité. 

Moi ce que je veux c’est vivre mon choix. Je veux palpiter pour lui avec des papillons dans le ventre et tout le package. C’est le choix de coeur.

Fuck les cases à cocher et les tableaux à remplir. On va faire le plein de sentiments, et suivre sa passion, son envie, sa lubie, ses amours…. 

Bémol, on le sait tous, en général, ce genre décision est carrément incompatible, voire opposée, à ce qu’on pourrait qualifier de quelque chose de raisonnable.

Bah oui… sinon c’est pas drôle.

Ma tête bourdonne, je tremble, je suis en plein dilemme façon Hugo Délire. Help, je choisis quoi?

Et si depuis le départ, tout était truqué ?

Oui, si on y réfléchit bien, chaque logique est personnelle. Par exemple, une décision raisonnable en Guinée ne l’est peut-être pas en Suede, ou dans une autre classe sociale, famille, ou religion.

Puis ces critères, ces cases à remplir, ça n’est pas nous mêmes qui les sélectionnons?

Donc rien n’est hors de contrôle ? Au contraire!

Il nous faut juste trouver l’équilibre pour satisfaire notre paradoxe.

Et l’instinct… C’est quoi dans le jeu?

Une sacrée carte joker, qui de temps à autre apparaît, et te files un indice pour te guider dans ta quête. 

Sauf que comme d’hab’, on y fait pas trop attention. C’est dur à comprendre et on prend pas le temps de résoudre l’énigme.

Et c’est sûrement là où on se trompe.

On a tous un truc en plus, et on ne l’écoute même pas.

J’ai comme une intuition…que faire preuve de sagesse, c’est aussi savoir  parier sur notre bon sens, et donc sur nous-mêmes.

Et vous, vous en pensez quoi? 

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